Situation du quartier Mont-Gargan
Au sud, protégé par le massif de la Côte Sainte-Catherine, éperon naturel et formidable observatoire, certainement ancien lieu fortifié gaulois, souligné par son rempart boisé du Bois-Bagnères (du nom d'un bourgeois espagnol de Rouen). La base de cette colline est connue des géologues du monde entier...
Au nord, la rivière Aubette, qui jouera un grand rôle pour le développement industriel du quartier, coince les prairies marécageuses jusqu'à la rivière Robec...
A l'est, vers Saint-Léger, l'échappée sur le Vexin normand passe par l'emplacement romain des coteaux de Repainville.
A l'ouest, gare au petit chaperon rouge, car le Pré aux Loups (ils étaient encore nombreux près de Rouen à une certaine époque) nous sépare du centre de la ville emmitouflée dans son manteau de murailles. Ce sera le futur Champ de Mars.
Rappelons que la rue du Mont Gargan s'appela pendant un an Rue de la Montagne... mais c'était en 1794.
Sachez que le Mont-Gargan, au début du 19ème siècle, c'était des moulins sur l'Aubette, quelques maisons accrochées à flanc de coteau desservies par quelques chemins ou plutôt fondrières quand il pleuvait, et le reste, tout le reste, des prairies avec un manoir en bois construit en 1606. Et aussi une grande propriété, siège de la joyeuse "Société du Mont-Gargan", dont le parc, seul rescapé, disparut en 1870. A suivre.
© Copyright Dominique SAMSON - Janvier 1997