Une tradition associative
Après les vacances, une année de travail reprend, chez l'employeur, mais aussi dans les associations en tant que bénévoles. Qu'en est-il au Mont-Gargan depuis toujours ? Une association de commerçants rouennais avait créé, avant la Révolution de 1789, une « Société du Mont-Gargan » pour ripailler joyeusement sur la côte Sainte-Catherine.
Avant et après guerre, la « Ligue de Défense des intérêts du Mont-Gargan » précèdera le « Conseil de quartier », présent depuis 1998. Mais on trouvera aussi « Le phare républicain » d'obédience radicale-socialiste et « Equilibre du Mont-Gargan », créé en 1995. La rue de la Paix, en 1995, essaye de protéger ses intérêts avec l’association de riverains « Equilibre du Mont-Gargan ».
Le « Comité des fêtes et des anciens », toujours actif, continuera les actions du « Comité permanent des fêtes populaires ».
Concernant le sport et la culture, après guerre, la « Société sportive du Mont-Gargan » anime deux clubs de foot-ball, un junior et un senior. Nous trouvons le « Groupe de tourisme rouennais », créé en 1965, suivi en 1974 par la « Ligue régionale de Haute-Normandie » consacrés au cyclo-tourisme. L’« Association sportive automobile de Normandie », arrivée en 1973, route de Lyons-la-Forêt, organisait chaque année deux autos-cross, deux courses et un rallye. Une « Association sportive des Flandres » pour le football voit le jour en 1990. Le groupe de danses folkloriques « La ronde » à la Maison de quartier fait danser le quartier. « L’Orchestre d'accordéon de Rouen » pour la promotion de l’accordéon voit le jour en 1989, rue Lebrument. La « Fédération des comités de quartiers », créée en 1932, est animée par l’infatigable Ernest ANNE, restant jeune grâce à ses reines de Rouen.
Concernant le social, nous trouvons le « Centre d'histoire sociale », écomusée industriel basé au moulin Saint-Gilles (1984), « l’ Association Saint-Paul » pour Ia réinsertion des anciens détenus, créée en 1957 par le père Paul de Vathaire et gérant deux foyers, « L’Amicale des donneurs de sang bénévoles de la région rouennaise », rue de Repainville, « Pères, enfants et parents séparés » (1993), rue de Repainville et « Au jardin des nounous », réunissant quatre assistantes maternelles du quartier.
Quand à la paroisse Saint-Paul, un « Conseil de paroisse » gérera celle-ci, avant qu’il n’y ait plus d’activités sur celle-ci.
Nous finirons par les locomotives. La « Maison de quartier » naît en 1966. « L’Association Côte Sainte-Catherine » se bat pour la sauvegarde et la promotion de ce site. « L’’Association pour la protection du site naturel de Repainville », depuis 2003, ainsi que « L’Association des jardins familiaux » entretiennent cette zone.
Certaines ont sans doute été oubliées, d'autres sont en sommeil ou n'existent plus. Mais qui a dit qu'on ne faisait rien au Mont-Gargan ?
© Copyright Dominique SAMSON - Septembre 2005