Antennes et santé
De nombreuses études démontrent la nocivité des ondes sur nos organismes : perturbation du sommeil, altération des capacités cognitives, augmentation de la pression artérielle, perturbation du système immunitaire, rupture des brins d’ADN, augmentation des risques de tumeurs et de cancers.
L'OMS a classé les ondes électromagnétiques type GSM et Wi-fi comme « possiblement cancérigène » (groupe « 2B »), à l'instar de la laine de verre, le bisphénol-A ou les vapeurs d'essence.
L'Afsset (ancien ANSES), Agence Française de Sécurité Sanitaire et du Travail, recommande de baisser les puissances des antennes-relais sur la base d'études incontestables sur la santé humaine.
Le conseil de l'Europe recommande la baisse des seuils à 0,6V/m puis 0,2V/m, résolution 1815 - mai 2011.
L'Institut national de l'Environnement industriel et des risques a mené une étude, conjointement à l'Université de Picardie Jules-Verne, qui montre notamment que le sommeil des jeunes rats était perturbé par le rayonnement électromagnétique produit, par exemple, par les antennes-relais. De quoi se poser des questions quant aux effets sur les humains.
Mais le Conseil d'Etat a voté l'interdiction pour les maires de s'opposer à l'implantation d'antennes sur la base du principe de précaution (bien que les maires puissent toujours s'opposer à la déclaration de travaux des antennes).
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